Journal de bord

Retrouvez ici toutes les grandes étapes de la course de Sébastien Simon sur le Vendée Globe 2023/2024 !

13 décembre 2024 - 10h
2ème position

Sébastien navigue au sud de la Tasmanie, dans une mer plus calme avec une houle plus longue. Même si le ciel reste très nuageux, le temps s’est nettement apaisé, permettant enfin de sortir du cockpit pour prendre l’air !

Une respiration qui ressemble à un moment de répit, même si cela reste le sud, et les conditions sont toujours très changeantes, comme cette nuit, où notre skipper a tenté un changement de voile, mais il s’est fait surprendre. En effet, le vent est passé de 14 à 28 nœuds sans raison apparente. 

L’IMOCA Groupe Dubreuil progresse bien et longe la zone des glaces au sud de l’Australie. En seconde position toujours, Sébastien a réussi à tenir le rythme des routages ces 3 derniers jours malgré les nombreux empannages, et il réalise avec Charlie Dalin et Yohann Richomme un petit break sur le reste de la flotte, rattrapée par un anticyclone qui leur barre un peu la route. Et il espère tirer profit de son décalage plus à l’Est dans les jours prochains pour réduire son écart sur le premier.

D’après les routages, Sébastien pourrait franchir le cap Horn le 26 décembre. Un beau cadeau de Noël en perspective !
 

12 décembre 2024 - 14h
2ème position

Une belle nuit à bord de Groupe Dubreuil, où Sébastien n’a rien relâché de son engagement.

Au contraire, il affine sa stratégie et ne néglige aucun réglage pour tirer le maximum de vitesse et gagner le plus de milles possibles vers l’Est. L’opportunité de creuser un écart intéressant se présente devant lui, et Seb a bien l’intention de la saisir !

Il garde un œil attentif sur Yohann Richomme, qui, lui aussi, ne ménage pas ses efforts, engagé sur le même objectif : rester dans le même système météo que Charlie et prendre de l’avance sur les poursuivants.

Le niveau de régate à l’avant de la flotte est spectaculaire, dans cette zone inhospitalière, même après 32 jours de course.

11 décembre 2024 - 14h
2ème position

Sébastien se trouve à l’autre bout du monde, sous l’Australie, et il entame sa nuit à bord de Groupe Dubreuil.

Les conditions sont éprouvantes : la mer est chaotique depuis des jours. Un inconfort permanent qui entrave les phases de repos et finit par attaquer le moral de notre skipper. 

Les réglages du bateau en bâbord amure demandent beaucoup d’efforts, énormément de matossage. Le bateau se couche, il faut choquer et trimmer les voiles sans arrêt. 

Cette houle désordonnée fait planter le bateau et rend la vie à bord pénible pour tout : manger, se déplacer, bricoler, se changer, faire la vaisselle (ce sera pour plus tard !).

Néanmoins ce n’est pas le moment de se relâcher. Un anticyclone commence à rattraper les concurrents par l’arrière, et si Seb parvient à maintenir ce rythme élevé, il pourrait faire un premier break en tête de flotte avec Charlie et Yohann. Une perspective attrayante pour attaquer le Pacifique. 

Après ces derniers jours éreintants, Seb attend avec impatience de revoir le soleil et une mer plus clémente, pour ne serait-ce que sortir le nez de sa tanière et faire un tour sur le pont. On le comprend ! Cela lui permettra également d’inspecter l’IMOCA, qui a été bien sollicité depuis plusieurs semaines désormais.

10 décembre 2024 - 10h
2ème position

Cette nuit, Sébastien a franchi le cap Leeuwin à 1h21 TU en 29 jours, 13 heures, 22 minutes et 18 secondes. L’IMOCA Groupe Dubreuil se trouve désormais à l’opposé des Sables-d’Olonne. Quelle aventure !

Malgré son avarie de foil, notre champion reste motivé et ne lâche rien.

Dans cette mer formée et désordonnée, la différence avec les foilers est limitée : ils ne peuvent pas vraiment exploiter pleinement leur potentiel pour accélérer.

Naviguer sans foil est une expérience bien différente : l’IMOCA gîte, mais le bruit à bord, lui, reste inchangé !

Et Seb joue de toutes ses sensations et son ingéniosité pour compenser la perte de cet appendice tribord (matossage différent, utilisation des ballasts et de l’angle de quille).

Avant de s’engager dans l’océan Pacifique, Seb devra affronter cinq jours de navigation technique dans la mer de Tasmanie. Ensuite, cap sur le Pacifique, en espérant qu’il porte bien son nom !

9 décembre 2024 - 10h
2ème position

Ce samedi, à 17h TU, alors qu’il naviguait dans le sud de l’océan Indien, Sébastien a informé l’équipe que son foil tribord venait de se casser. 
Sorti de son sommeil, il s’est d’abord affairé à choquer ses voiles pour redresser son bateau et a senti que ce dernier ne répondait plus de la même manière. Il a très vite compris qu’il s’agissait du foil : il s’est avéré que celui-ci était brisé au niveau du coude, la partie courbée entre le shaft et le tip. 

L’IMOCA Groupe Dubreuil n’a pas subi de dommages collatéraux et notre skipper poursuit sa course avec la détermination qu'on lui connaît. 

Mais sans foil, le bateau est incliné à 20°, il faut donc rester vigilant pour le maintenir dans cet équilibre inhabituel. Seb a déplacé tous les sacs pour optimiser le couple de redressement du bateau, qui avance à une moyenne de 20 nœuds, porté par le front qui le pousse, lui et ses concurrents. 

La mer est très agitée, avec des vagues déferlant sur de courtes périodes, ce qui submerge régulièrement le bateau.

Malgré les difficultés, Seb ne lâche rien et continue sa route vers l’Australie ! 

6 décembre 2024 - 10h
2ème position

La nuit s’est bien passée à bord de Groupe Dubreuil. 

Sébastien a ralenti un peu pour protéger le bateau et s’est retrouvé pris dans l’œil de la dépression, ce qui l’a bloqué dans une zone de molle pendant deux heures. Cela fait partie des défies à relever, il faut apprendre à composer avec ces phénomènes ! Et rester concentré sur la route et l’objectif. 

Tôt ce matin, le vent est revenu : l’IMOCA se trouve désormais à l’arrière de la dépression. 

Le vent est froid, voire glacial, avec des rafales atteignant 35 nœuds tandis que la houle grossit progressivement. Des conditions propices à de violentes accélérations et des plantés brutaux. Prudence donc ! 

Notre skipper est actuellement à 170 milles de la zone des glaces. Il devra bientôt réaliser une série d’empannages le long de la zone des glaces afin de rallier l’Australie. Il lui reste encore 15 heures difficiles à tenir avant de sortir de l’océan Indien.

5 décembre 2024 - 10h
2ème position

Sébastien est épuisé après une nuit très mouvementée, comme prévu.

Ce matin, il a été rattrapé par une zone de molle au centre de la dépression. Un instant de relatif calme dont il a profité pour vérifier le bateau, la structure et le gréement : tout est en ordre. 

Il a renvoyé plus de toile pour réaccélérer et rester devant le front. 

Il va maintenant se reposer et reprendre des forces, car demain, la dépression passera au-dessus de l’IMOCA Groupe Dubreuil. Il devra naviguer dans ces conditions exigeantes jusqu’à vendredi, voire samedi.

4 décembre 2024 - 10h
2ème position

Nuit très courte à bord de Groupe Dubreuil, puisque le jour s’est levé à 23h30 TU. Sébastien a pris le temps de profiter pleinement de cet environnement magique avant que le vent ne forcisse rapidement, jusqu’à 25-27 nœuds. Rangement du pont, et changement de voile obligatoire pour passer en configuration GV – 1 ris et J3.

Un boost qui a permis à Sébastien de rattraper la dorsale devant lui, et des conditions plus calmes pour renvoyer le J2. La mer est très particulière, passant d’une longue houle à une mer hachée, due aux effets du vent. Le bateau tape beaucoup dans ces conditions, et Sébastien a effectué les réglages nécessaires des foils et ballasts pour garder la maîtrise de la machine.

Sébastien a passé la journée d’hier à préparer méthodiquement son bateau pour affronter les conditions extrêmes des prochaines heures : check complet, changement des cordages usés, matossage, préparation des voiles, sécurisation du gréement.
Le front en avant de la dépression devrait passer aux environs de 17h TU. Sébastien va s’efforcer de rester au nord du centre de la dépression pour éviter les conditions les plus violentes. La situation devrait encore se durcir demain, à mesure que la dépression progressera.

Depuis 4 jours, Sébastien se démenait pour faire face à des dysfonctionnements répétitifs de sa ligne de pilote principale. Des pannes complètement aléatoires, pouvant aller jusqu’à une vingtaine par nuit, qui ont mobilisé une énergie considérable pour notre skipper.
La très bonne nouvelle, c’est que depuis hier soir, les deux lignes de pilote (principale et secours) sont de nouveau 100% opérationnelles ! Un vrai soulagement avant d’attaquer le gros morceau de cet océan Indien et le passage de cette dépression.

3 décembre 2024 - 10h
2ème position

Le soleil s’est couché à 19h et s’est levé à 1h30 ce matin. Une courte nuit, mais bénéfique pour Sébastien, qui a tout de même pu dormir 5 heures grâce au calme ambiant. Ce répit lui a également permis de réaliser un check-up complet du bateau.

Cependant, ce calme ne va pas durer : une première dépression va le rattraper demain, et les conditions vont se durcir considérablement, avec du vent fort et beaucoup de houle. Il va falloir faire le dos rond, notamment dans les premières heures possiblement au près.

Aujourd’hui, l’objectif est de remonter au nord pour limiter cette phase de près au maximum.

Au portant, il est toujours possible de réduire la voilure, au près c’est un peu différent. L’enjeu est de se positionner au mieux pour passer ce premier gros obstacle dans les meilleures conditions possibles.

2 décembre 2024 - 10h
2ème position

L’IMOCA Groupe Dubreuil a franchi les îles du Prince Edward dans la nuit et se dirige désormais vers les îles Crozet.

À bord, les températures ont chuté drastiquement : Seb a dû enfiler deux pantalons, deux polaires, une doudoune et ses chaussettes de ski (on est bien loin des 39°C dans le cockpit de l’Atlantique Sud). Le cockpit est désormais entièrement fermé, et notre skipper a même allumé le chauffage pour profiter d’un peu d’air sec et chaud.

L’océan Indien est déjà bien entamé, même si Seb n’a pas vraiment pu profiter du paysage, accaparé par la gestion de la stratégie, des réglages et l’entretien du bateau. D’abord très agitée, probablement en raison des courants provenant de l’Atlantique, la mer s’est désormais rangée, offrant de belles opportunités de longs surfs, parfois ponctués de plantés dans les vagues.

Les nuits sont courtes dans l’océan Indien : il fait nuit aux alentours de 23h30 TU, et le soleil se lève dès 3h TU. Cela complique l’adaptation physiologique, notamment pour les repas et le sommeil, car il est toujours plus simple de dormir dans l’obscurité.

Le rythme imposé par les concurrents est intense, mais notre champion ne lâche rien !

29 novembre 2024 - 10h
4ème position

Cette nuit, les conditions ont été plus calmes que prévu. Seb a dû composer avec moins de vent que ses concurrents et la mauvaise voile, mais cela lui a permis de se reposer, et c’est bien là l’essentiel !

Il y a 4 ans, Seb avait heurté un OFNI environ à ce moment du parcours, mettant un terme à l’aventure. Aujourd’hui, il est toujours en course, et nous montre chaque jour toute sa détermination et son envie d’aller au bout de ce tour du monde.

Notre skipper est impatient de quitter l’Atlantique pour entrer dans l’océan Indien, qui s’annonce relativement clément. Hormis 1 à 2 jours difficiles, les conditions devraient être assez favorables sur cette première portion de sud.

Toujours dans le groupe de tête, tout va bien à bord de l’IMOCA Groupe Dubreuil. 

Malgré les moments où la fatigue et la dureté de la vie à bord viennent à peser sur le moral, Seb reste concentré sur l’essentiel : sa route, sa course et son rythme, sans se laisser trop distraire par ses adversaires.

Il prend régulièrement le temps d’effectuer un check-up complet pour s’assurer que l’IMOCA est en parfait état. Prendre soin de sa monture est une priorité pour continuer à avancer sereinement.

28 novembre 2024 - 10h
2ème position

Ce matin, Sébastien occupe la 2ᵉ place du classement ! Quelle satisfaction après une journée historique : hier, il a établi un record du monde en parcourant 615,33 milles nautiques en 24 heures.
Pour donner une idée, le record en équipage est de 640 milles. Seb aurait même pu s’en rapprocher davantage sans les manœuvres nécessaires. Quoi qu’il en soit, lui et l’IMOCA Groupe Dubreuil peuvent être fiers de cette performance exceptionnelle !

Cette nuit, les conditions se sont quelque peu calmées. Si le vent a molli, la mer reste formée. Les températures, elles, commencent à chuter : bienvenue dans les 40 rugissants. Une étape clé du Vendée Globe puisque c’est la porte d’entrée du grand sud, le plat de résistance du parcours !

Avec cette descente expresse de l’Atlantique Sud, les solitaires en tête de peloton ont rattrapé les temps intermédiaires du record d’Armel Le Cleac’h, et les routages actuels prévoient 8 à 9 jours pour rejoindre le Pacifique.

À bord, tout va bien ! L’IMOCA se porte bien. Seb, de son côté, manque encore de sommeil donc place à un peu repos.

27 novembre 2024 - 10h
3ème position

Durant la nuit, Sébastien a battu le record de Yoann Richomme pour la plus grande distance parcourue en solitaire sur un monocoque en 24 heures : 580,63 milles nautiques, soit 1 075,33 km, à une vitesse moyenne impressionnante de 24,19 nœuds !

Cependant, la nuit a été éprouvante. Fort heureusement la mer reste peu formée, autorisant ces vitesses fulgurantes, mais rendant aussi les chocs du bateau très violents.

Du côté de l’IMOCA Groupe Dubreuil, tout va bien. Seb a trouvé une configuration qui fonctionne bien pour lui et le bateau. Après un tel effort, un check complet sera nécessaire. 

Sébastien va poursuivre la dépression en direction du Cap de Bonne-Espérance. Les prochains jours devraient être plus gérables : la dépression s’essoufflera progressivement, avec des vents moins rafaleux et une mer plus clémente.

26 novembre 2024 - 10h
4ème position

Tout va bien à bord de l’IMOCA Groupe Dubreuil. 

La nuit a été relativement calme, mais Sébastien a préféré ne pas changer de voile afin de préserver ses forces pour les prochains jours. Et il a bien raison, car dès ce soir, le vent va se renforcer en entrant au cœur de la dépression. Cette phase s’annonce rude et, là encore, il faudra tenir bon.

Le skipper a également effectué ses premiers routages pour traverser l’Océan Indien. 
Au programme : de bonnes conditions sur ce tronçon, et sûrement deux journées musclées dans du vent fort d’une quarantaine de nœuds. Les prévisions annoncent 8 à 9 jours pour cette traversée jusqu’au Pacifique.

25 novembre 2024 - 14h
4ème position

Ce matin, Sébastien a été réveillé par une conversation VHF entre Jérémie Beyou (Charal) et Nicolas Lunven (Holcim), signe qu’ils étaient tout proches.

Cela faisait un petit moment qu’il envisageait un changement de voile pour réduire un peu la toile, et leur discussion a redoublé sa motivation pour effectuer la manœuvre. Après 40 minutes d’effort, il a descendu le J0 au profit du Fr0. 

Le rythme est intense, avec des moyennes de près de 24 nœuds depuis déjà 2 jours. Les conditions de navigation sont éprouvantes : un vent soutenu et une mer qui se forme par moments rendent la vie à bord difficile. Notre skipper reste cependant concentré pour préserver le bateau tout en gardant un rythme élevé. 

Mentalement, il faut tenir bon pour rester groupé dans ce peloton de tête.

Aujourd’hui, Seb va se focaliser sur les routages pour optimiser sa trajectoire dans ces conditions exigeantes.

22 novembre 2024 - 10h
4ème position

Le soleil se lève à bord de l’IMOCA Groupe Dubreuil, et une bonne nouvelle accompagne ce réveil : Seb a pu se reposer presque toute la nuit et a eu la joie de franchir l’équateur !

Désormais, l’IMOCA longe les côtes brésiliennes. La vigilance reste de mise, car de nombreux bateaux de pêche dans cette zone ne sont pas équipés d’AIS (le système d’identification automatique), rendant leur détection plus difficile.

Seb est toujours dans le rythme et prévoit un changement de voile dans la journée.

21 novembre 2024 - 10h
3ème position

Le soleil se lève sur l’IMOCA Groupe Dubreuil, et la chaleur est déjà écrasante à bord !

Durant la nuit, Seb a livré une véritable bataille pour garder sa place dans le groupe de leaders, tandis que les concurrents ayant choisi l’option ouest gagnaient du terrain. Il ne reste désormais qu’un dernier grain à traverser avant de sortir enfin du Pot-au-Noir.

À la sortie, une toute nouvelle course s’annonce : l’Atlantique Sud, qui promet d’être intense. Seb devra attraper les dépressions longeant la côte est du Brésil pour foncer vers le sud et se présenter aux portes de l’Indien dans les meilleures conditions.

En attendant, notre champion profite des derniers instant de calme relatif pour recharger ses batteries.

20 novembre 2024 - 12h
2ème position

Poussé par les alizés, l’IMOCA Groupe Dubreuil peut enfin s’exprimer pleinement et allonger la foulée. La mer plate offre toutes les conditions pour que Sébastien retrouve de belles sensations à bord. Une délivrance attendue après deux longues journées à slalomer entre les grains et enchainer les manoeuvres dans du vent faible.

Bien positionné dans le peloton de tête, Sébastien travaille sa trajectoire à l’approche du Pot-Au-Noir, afin de traverser au mieux cette zone de convergence intertropicale souvent piégeuse qu’il devrait traverser dans la soirée. Il a mis de l’ouest dans sa route pour se rapprocher des 30°W.

Sur ses précédentes tentatives, Sébastien a pour l’instant toujours bénéficié de conditions suffisamment propices pour ne pas rester coincé trop longtemps. Croisons les doigts pour que cette traversée soit aussi fluide que les précédentes !

19 novembre 2024 - 14h
3ème position

Après de longues heures coincé dans la molle, Sébastien a enfin retrouvé du vent au milieu de la nuit. Il en a profité pour se reposer et rattraper le sommeil perdu après des heures passées en éveil à chercher la moindre risée.

L’IMOCA Groupe Dubreuil glisse désormais avec élégance, atteignant presque les 23 nœuds.

De son côté, Sébastien commence à plancher sur les routages pour traverser au mieux le redoutable Pot-au-Noir, qu’il devrait aborder d’ici demain soir.

Toujours dans le match, notre champion ne compte rien lâcher !

18 novembre 2024 - 10h
2ème position

Nouvelle semaine à bord de l’IMOCA Groupe Dubreuil !

En mer, la notion de temps s’efface peu à peu, mais l’intensité de la course, elle, reste bien réelle.

Tout au long du week-end, Sébastien est resté aux avant-postes, se battant sans relâche dans une zone de pétole où chaque souffle de vent compte. Fidèle à son option sud, il a joué stratégique en cherchant à capter quelques bribes de vent d’ouest, tout en veillant à ne pas laisser ses concurrents prendre l’avantage.

Ces périodes d’accalmie ont aussi leurs avantages : elles permettent de réaliser quelques vérifications essentielles sur le bateau. Seb a notamment remarqué que la downline du foil tribord était endommagée. Ni une ni deux, il l’a remplacée.

La flotte vise maintenant l’ouest de l’archipel du Cap Vert, où l’eau affiche une température de 26°.

Sébastien est déterminé à rester au contact du peloton de tête. Il sait que chaque détail compte dans cette course d’endurance, et il est prêt à tout donner pour conserver sa position.

15 novembre 2024 - 10h
10ème position

Nouvelle journée à bord de Groupe Dubreuil, après un réveil sous une magnifique pleine lune.

Cette nuit, le bateau a glissé sur une mer d’huile, profitant de conditions idéales pour rattraper le retard accumulé la veille à cause de nuages capricieux qui ont bloqué la route de Seb.
À l’arrière d’un grain (ce phénomène météorologique où les conditions se dégradent soudainement), les nuages absorbent le vent, créant des zones sans souffle. C’est précisément ce qui s’est produit à plusieurs reprises, ralentissant Seb et permettant à une partie de la flotte de prendre un peu d’avance.

Comme si cela ne suffisait pas, Seb a également rencontré un souci technique : en prenant la barre, il a constaté une raideur anormale. Sans perdre de temps, il a démonté le vérin n°1 du pilote automatique pour identifier et résoudre le problème.

Mais la journée ne s’est pas arrêtée là ! En soirée, notre skipper a réalisé un exploit personnel en atteignant une pointe à 38 nœuds (soit 70 km/h) à bord de l’IMOCA Groupe Dubreuil.

Durant la nuit, Seb est passé au large des îles de Madère et trace désormais sa route vers le Cap-Vert.

14 novembre 2024 - 10h
7ème position

Conditions de rêve cette nuit à bord de Groupe Dubreuil !

Sous la pleine lune et sur une mer d’huile, le bateau a filé entre 25 et 26 nœuds, propulsé par le grand gennaker et la grand-voile haute.

Seb a enfin pu se reposer quelques heures et manger, ce qui lui a fait le plus grand bien. Les premiers jours l’avaient épuisé, probablement en raison du changement de rythme, de l'intensité de la concentration et des efforts soutenus. Son corps a eu un peu de mal à s’adapter.

Prochaine étape : traverser l’anticyclone des Açores, actuellement près des Canaries, avant de plonger dans les Alizés.

Un peu de bricolage sera nécessaire en approchant du Pot-au-Noir pour anticiper d’éventuelles avaries et s'assurer que cette première partie de la course n’a causé aucun dégât important.

13 novembre 2024 - 10h
9ème position

Le soleil se lève à bord de l’IMOCA Groupe Dubreuil après une nuit encore très exigeante. Le vent a faibli, et Seb a dû effectuer un changement de voile, qui ne s’est pas déroulé comme prévu : la voile s’est déployée avant d’être complètement hissée, ce qui lui a fait perdre du temps et de l’énergie.

Le vent est très instable, oscillant entre 14 et 28 nœuds, mais Seb manque d’énergie pour effectuer un nouveau changement de voile, donc il faut faire le dos rond. La fatigue et la faim se font sentir, donc priorité au repos pour reprendre des forces.

À l’approche du Pot-au-Noir, Seb prévoit également quelques réparations sur l’IMOCA, en particulier sur les downlines des foils - ces systèmes de réglage qui permettent d’ajuster l’angle et la position des foils pour optimiser la navigation.

12 novembre 2024 - 14h
6ème position

Cela fait maintenant trois jours que Sébastien s'est lancé dans son tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance.

La journée du 10 novembre a été riche en émotions. Après avoir dit au revoir à ses proches et à l’équipe, notre champion a franchi la ligne de départ du Vendée Globe à 13h02.
Le vent a tardé à se lever, mais au bout de quelques minutes, l’IMOCA Groupe Dubreuil a capté une légère brise venant de terre et a accéléré vers le large.
Pour l’accompagner, l’équipe, les proches, la famille Dubreuil et les collaborateurs du groupe étaient présents. Merci à tous pour votre soutien !

Le départ de la course a été prometteur pour Seb, qui s’est rapidement retrouvé aux avant-postes, occupant même la première place dans la nuit du 10 au 11 novembre. Nous savons que notre IMOCA et notre skipper ont tous les atouts pour réaliser une belle course, mais le Vendée Globe est avant tout une épreuve d’endurance où rien n’est gagné, notamment dans les premiers jours.

À bord, Sébastien rentre progressivement dans sa routine. Il peine encore à manger, mais il fait l’effort. Et le rythme de sommeil est encore aléatoire. Mais il est bien rentré dans sa course.

La nuit dernière, le vent est monté fort, avec des rafales atteignant les 40 nœuds. Le bateau volait littéralement, mais subissait de violentes secousses. Dans ces conditions, une bonne préparation physique pour encaisser les chocs et un casque sont essentiels.

Au cours de la nuit, notre champion a passé le cap Finisterre, et ce matin, la flotte commence à se diviser en deux groupes : ceux qui ont choisi une trajectoire au sud et ceux qui poussent vers l’ouest.
Sébastien a opté pour une route plus à l'ouest, dans l’espoir de capter davantage de vent. Nous verrons dans les prochaines heures si ce choix s’avère payant…